Seheqaenrê Sânkhptahi

Seheqaenrê Sânkhptahi est un pharaon peu connu de la XIIIe dynastie égyptienne pendant la Deuxième Période Intermédiaire. En raison de la nature fragmentaire des sources et de la complexité de cette période, les détails de sa vie et de son règne sont rares et incertains.

Un Nom Énigmatique

L’existence de Seheqaenrê Sânkhptahi est attestée par très peu de sources. Son nom apparaît sur le Canon royal de Turin, une liste de rois égyptiens rédigée pendant le règne de Ramsès II au Nouvel Empire. Le Canon royal de Turin est une source précieuse, mais il est également endommagé et incomplet, ce qui rend certaines interprétations incertaines. Le nom de Sânkhptahi est l’un de ces cas d’incertitude, car il est écrit de manière fragmentaire dans le document.

Manque de Preuves Archéologiques

Aucune preuve archéologique directe de Sânkhptahi n’a été retrouvée jusqu’à présent. Contrairement à de nombreux autres pharaons de l’époque, aucune sculpture, stèle, tombe ou monument n’a été identifié avec certitude comme étant lié à Sânkhptahi. Cela rend l’établissement d’un récit détaillé de son règne très difficile.

Un Règne Court et Troublé?

Sur la base du peu d’information disponible, il est généralement admis que le règne de Sânkhptahi a été bref, peut-être même moins d’un an. Cela pourrait expliquer en partie le manque de preuves archéologiques. De plus, il a régné pendant une période de déclin et de désordre pour le pouvoir central égyptien, ce qui pourrait également avoir contribué à l’absence de monuments et à l’obscurité de son règne.

En Conclusion

En dépit du manque de données, Seheqaenrê Sânkhptahi demeure un personnage intéressant de la XIIIe dynastie égyptienne. Son nom sur le Canon royal de Turin témoigne de son existence et de son rôle de pharaon, même si les détails de sa vie et de son règne restent insaisissables. Il est un exemple du défi que représente la reconstruction de l’histoire dans une période de désordre et de bouleversements.

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